jeudi 31 janvier 2013

Pizza et flammekueche en boules

Hier mercredi, c'était pizza-flammekueche, comme d'habitude.
Comme la semaine précédente, j'ai fait la pâte à pizza. Mais j'ai changé deux-trois trucs: j'ai suivi les proportions farine-eau de Ciloubidouille, ai mis un sachet entier de levure et 300 g de farine (donc 150 g d'eau), une cuiller à café de fleur de sel, une bonne cuiller à soupe d'huile d'olive.
Cette fois-ci j'ai mis le sel au fond de mon bol, puis la farine, la levure et l'huile d'olive. J'ai lu que le sel "tue" la levure, du coup c'est mieux de faire en sorte qu'elles ne soient pas en contact.
J'ai mis le robot en marche avec le crochet et j'ai mis l'eau au fur et à mesure.
J'ai un peu pétri la pâte avec mes mains et l'ai mise à lever sous un torchon pendant deux heures. Je l'ai pétrie encore au bout des deux heures. Ensuite je l'ai séparée en petits pâtons pour faire des boules de pizza et de flammekueche, comme promis à Léo la semaine précédente. J'en ai fait douze que j'ai emballés collés les uns aux autres dans du film alimentaire et mis au frigo.
Au moment de préparer le repas, je les ai sortis, séparés et étalés... et garnis.


J'ai donc fait des pizzas avec sauce tomate, jambon et mozzarella, des flammekueches, avec crème, oignons, lardons et champignons pour certaines.

J'ai formé des bourses en joignant les bords et les ai posées sur la plaque du four à l'envers (l'ouverture dessous). J'ai tout fait comme Ciloubidouille, j'ai mis des indices pour repérer les différentes sortes : pavot pour flammekueches aux champignons, thym pour les pizzas et piment d'espelette pour les flammekueches sans champignon.
Puis j'ai enfourné pour 10 mn dans un four préchauffé à 220°c.

A gauche, avant la cuisson, à droite après.
 Ensuite nous avons dégusté... Les enfants ont beaucoup aimé, moi aussi. Il faut dire, j'ai toujours aimé les calzones... c'était gagné d'avance !



In extremis !

Je me joins à Gus pour vous souhaiter une heureuse année !


samedi 26 janvier 2013

Gâteau pour Léo

Cette année, seule Léo a besoin d'un goûter, en semaine. Celui de Suz et Gus est fourni par la mairie via l'étude ou la garderie. Et en ce début d'année plein de résolutions alimentaires, j'essaie de fournir un goûter pas trop industriel à Léo. Du coup, je fais des gâteaux. J'achète quelques biscuits de dépannage également, bio de préférence.
Ce soir j'ai fait le gâteau de début de semaine, si j'ai le courage, j'en ferai un mercredi pour la fin de semaine. En général il ne reste pas bien longtemps, Hug piochant dedans de temps en temps.
La semaine dernière j'ai fait un quatre quarts au pommes (Léo aime les gâteaux aux fruits), ce soir un gâteau au yaourt arrangé... aux pommes également !
Voilà la recette :
- 1 yaourt nature de base
- 1,5 pot de sucre roux (j'utilise le pot de yaourt vide comme dans la recette traditionnelle)
- 3 oeufs
- 1,5 pot de farine,
- 1/2 sachet de levure
- 0,5 pot de maizena
- 0,75 pot d'huile de tournesol ou mélange 4 huiles
- 0,5 pot de poudre d'amandes.

Dans un saladier, je mélange avec un fouet le yaourt et le sucre. J'ajoute les oeufs et mélange bien. Puis la farine + maizena + levure (tamisées de préférence) d'un seul coup. Puis l'huile et la poudre d'amandes.
Je verse la moitié de la pâte dans un moule à manqué beurré. Je coupe 1/2 grosse pomme en petits cubes que je mets dedans. Je verse le reste de pâte et fais une rosace sur le dessus avec des quartiers de pomme redécoupés en 3 ou 4.
J'enfourne ensuite dans un four préchauffé à 180°C pour 30 mn environ.


Menus de la semaine du 22 janvier au 3 février

En écrivant cet article je me dis que cette rubrique n'est pas super utile, dans la mesure où finalement les menus ne varient pas beaucoup. Comme je l'ai déjà écrit, je suis preneuse de vos plats favoris, habituels, aimés de vos enfants etc...
Bon, pour la semaine qui démarre lundi prochain, voilà ce que j'ai prévu :
LUNDI
croque-monsieur

MARDI
poulet - champignons - haricots verts (parce que la semaine dernière j'ai fait tellement de pizaz-flammekueche qu'on en a eu pour deux jours !)

MERCREDI
pizza-flammekueche, crudités (prévoir la recette de pâte à pizza avec 250g de farine seulement...)

JEUDI
saucisses (knacki d'alsace) - lentilles (chez nous il y a grève, les écoles sont fermées du coup l'adulte présent aura le temps de faire cuire les lentilles !)

VENDREDI
plat cuisiné du commerce (le fameux risotto, parce qu'hier les enfants ont mangé des lasagnes finalement), parce que c'est vendredi et qu'on est fatigué

SAMEDI
Midi : steak (il y en a qui trainent dans le congel, à compléter éventuellement avec la boucherie d'à côté) - pommes de terre (à l'eau avec du beurre et de la fleur de sel, au four dans le l'alu avec un peu de crème aux herbes, ou sautées dans de l'huile d'olive... au choix !)
Soir : repas n'importe quoi (quand on est fatigué et que les enfants sont sages, on les autorise à manger ce qu'ils veulent, en général céréales, tartines de nutella, yaourts...)

DIMANCHE
Midi : poulet rôti - pommes de terre au four
Soir : soupe de légumes (carottes + coriandre).

Voilà voilà, bonne semaine !

jeudi 24 janvier 2013

C'est mercredi, c'est pizza-flammekueche !


Cette semaine a vu la mise en œuvre des menus hebdomadaires présentés dans cet article. Tout s'est passé comme prévu pour le moment, si ce n'est qu'à cause de la neige dimanche je ne suis pas allée au marché et ai remplacé le bon jambon du lundi par des boulettes du suédois (yes ! encore un truc en moins dans le congel). Mardi comme convenu, encornet à la tomate et riz, et mercredi, pizza-flammekueche.
Finalement je n'ai pas pris la recette de ciloubidouille, mais une autre, sur un site de cuisine qui s'appelle Gustave... difficile de ne pas se laisser influencer, non ?
La recette est assez proche, mais il y a une différence, celle de Gustave utilise deux fois plus de levure que celle de ciloubidouille. Des amis ayant eu l'occasion de tester cette dernière m'en ont dit beaucoup de bien... Je testerai la prochaine fois.
Donc me voilà avec la recette de Gustave. Je l'ai exécutée au robot, et la pâte était trop collante. J'ai donc ajouté de la farine et ai terminé à la main.
Elle a beaucoup gonflé, et au final j'ai fait 3 flammekueche et 1 pizza avec les proportions doublées (500 g de farine).
Pour la garniture c'était très simple, crème fraiche, oignons crus et lardons fins d'un côté, sauce tomate au basilic toute faite, jambon et mozzarella de l'autre côté.
J'ai trouvé que la pâte manquait un peu de sel, mais le résultat était dans l'ensemble satisfaisant à mon goût.
Léo a préféré la flammekueche à celle du commerce, Gus l'a trouvée trop croustillante mais a bien aimé la pizza, Hug, rentré bien tard, a trouvé que la flammekueche était trop cuite (ben oui, forcément !).
Ah oui un détail, j'ai essayé de l'étaler comme les pizzaiolo, mais je n'ai pas réussi et l'ai étalée à l'ancienne-mémé, avec un rouleau.

Léo est assez tentée par les boules de pizza ou de flammekueche, la prochaine fois nous essaierons ça !

mercredi 23 janvier 2013

Le goûter des copains


Aujourd'hui mercredi, nous étions invités à goûter chez un copain, rapidement entre les bozar (parce que les beaux-arts tout de suite ça fait j'me la pète) et le judo.
J'avais prévu de faire un marbré, et en feuilletant le livre que j'ai reçu à noël, la pâtisserie des rêves, j'ai trouvé une recette bien séduisante, le biscuit noisettine et chocolat marbré.

Pour le réaliser il vous faut les ingrédients suivants :
- 2 blancs d'oeufs
- 1 oeuf entier
- 1/2 jaune d'oeuf (j'en ai mis un entier)
- 90 g de cassonade
- 85 g de beurre
- 90 g de poudre de noisettes
- 30 g de sucre glace
- 2 pincées de fleur de sel
- 45 g de farine type 45 (moi je n'ai que de la 55, j'ai fait avec)
- 1 cc rase de levure chimique
- 15 g de cacao en poudre (je n'avais plus de chocolat amer j'ai mis du cacao sucré mais pas du nesquik quand  même !)
- 70 g de carrés de chocolat noir (pour ma part j'ai mis du nestlé dessert noir)
- 20 g de sucre en grains (du sucre à chouquettes) - facultatif

Etape 1 : montez les blancs en neige
Fouettez doucement les blancs d’œufs en neige en incorporant dès le départ 30 g de cassonade. Vous devez obtenir une neige pas trop ferme mais mousseuse.

Etape 2 : mélangez les ingrédients de la pâte
Dans un saladier, mélangez la poudre de noisettes, le reste de cassonade, le sucre glace et la fleur de sel. Ajoutez l'oeuf entier et le jaune. Fouettez vivement pendant 30 secondes.
Dans une casserole, faites fondre le beurre à feu moyen, puis laissez-le cuire pendant 1 à  2 minutes, sans jamais cesser de remuer au fouet, jusqu'à ce qu'il prenne une jolie couleur noisette et un goût de noisette. Versez le beurre dans la préparation précédente, puis en deux fois, intégrez la farine et la levure préalablement tamisées. Enfin, incorporez les blancs mousseux en deux fois. La pâte doit être souple et aérienne.

Etape 3 : parfumez la pâte
Prélevez un quart de la pâte ainsi préparée et versez-la dans un bol. A l'aide d'une maryse (une spatule souple), incorporez-y le cacao en poudre et remplissez de ce mélange une poche à grosse douille lisse.
Dans le reste de pâte, ajoutez très délicatement et toujours à la maryse les carrés de chocolat noir grossièrement concassés.

Etape 4 : remplissez le moule
Réchauffez le four à 170°C. Beurrez et farinez un moule à cake ou un moule à manqué. Saupoudrez le fond de sucre perlé (à mon avis le gâteau est très bon sans cette étape) et versez-y la pâte contenant les carrés de chocolat noir, jusqu'à 1 cm du haut du moule. A la poche à douille, déposez dessus, en spirale et en gros filet, la pâte chocolatée.

Etape 5 : procédez à la cuisson
Enfournez alors pour 20 mn (pour un moule à manqué. Pour un moule à cake ce sera peut-être plus long). Le temps dépend du four et du moule, vérifiez la cuisson en enfonçant la pointe d'un couteau, qui doit ressortir propre. Retirez du four et laissez tiédir le biscuit 5 mn avant de le démouler.

C'est un gâteau moelleux, qui rappelle le goût du nutella (noisette + choco) mais sans l'huile de palme !

Juste en passant... #2

Léo, qui a commencé très tôt à réfléchir à son look


dimanche 20 janvier 2013

Dimanche enneigé

Le dimanche matin, depuis trois semaines, est consacré au roller, pour Gus principalement. Mais hier nous avons dîné avec notre bonne amie et ses enfants et avons décidé de nous y retrouver tous. C'était sans compter la neige, qui s'est invitée sérieusement pendant la nuit.
Hug étant au boulot (ben oui, c'est dimanche :)), je n'étais pas motorisée et ai loué une bluecar pour l'occase. Je n'étais pas sûre que ce soit une bonne idée de rouler avec cette neige mais bon, j'ai persévéré. Une fois la voiture déneigée avec ma carte de fidélité de chez DPAM (!), j'avais plein d'eau dans les manches mais étais prête à partir. Heureusement la route entre la station d'autolib et le skate park n'est pas longue, et il n'y avait pas grand monde sur la route. J'ai quand même fait des pointes à 17 km et suis arrivée sans encombre malgré un peu de patinage.
Au skate park nous avons retrouvé des copains, d'autres courageux !


Gus n'a pas l'air fier sur la photo mais en vrai il assure ! Le moniteur d'aujourd'hui lui a même conseillé d'emprunter les rollers de l'EGP car ils roulent mieux et permettent de faire des slides...
Suz et Léo s'en sortent bien aussi, elles sont moins casse-cou, c'est peut-être lié à l'âge.

Pour le retour, pas de passage par la case autolib, après deux heures de neige je n'ai pas osé, on ne voyait pas trop de traces de pneus, je me suis dit que ce serait trop délicat.
Du coup, balade dans la neige pour atteindre la porte de la chapelle. Puis métro 12 et métro 4 et marche dans la neige à partir de la porte de clignancourt. Comme ça nous me plaisait bien, nous sommes passés par les puces, il y avait quelques marchands courageux, notamment ceux du marché du plateau qui n'ont pas de boutique, qui ont des stands entre les maréchaux et le périph. Les vendeurs de contrefaçon étaient là également, on nous a proposé des polos lacoste et un samsung galaxy. La petite boutique qu'on voulait voir était fermée cependant.

Pub écolo !


La statue devant l'école avait un peu froid,
elle a mis une écharpe et un
petit chapeau.




















 
En passant marché Paul Bert, un pucier nous a fait une démo d'allumage de réchaud à l'ancienne, nous avons vu la neige immaculée devant l'école, le stade tout blanc et avons rejoint nos autres copains qui nous avaient invités pour le déjeuner.
Et voilà !

Les zozos sur le stade immaculé
Le bonhomme de neige de la résidence,
œuvre collective

samedi 19 janvier 2013

Deuxième pâte feuilletée

Pour ceux qui ont suivi, j'avais il y a encore quelques heures 2 kg de beurre de tourage dans le frigo. J'ai décidé aujourd'hui de m'en servir, avant qu'il ne soit périmé, pour faire de la pâte feuilletée dans les règles de l'art.
Pour commencer j'ai mis ma tenue la classe (merci maman Noël ;)), histoire de mettre toutes les chances de mon côté... et d'épargner mon pull.
Et j'ai choisi ma recette. Entre mes bouquins et tous les sites internet dédiés à la pâtisserie, je ne manque pas de choix.
J'ai fini par prendre la recette du feuilletage inversé de ce site. Je ne sais pas trop pourquoi je ne fais que des feuilletages inversés, probablement parce que j'en lis beaucoup de bien. Léger, croustillant etc...
Donc je me suis lancée, vers 10h30 je crois. J'ai beaucoup lu sur la pâte feuilletée (inversée ou pas), et finalement ce que j'en retiens, c'est qu'il faut du bon beurre (j'en avais !), faire des tours et laisser reposer la pâte au frigo entre les tours.
La plupart du temps il est recommandé de faire 6 tours simples (la pâte pliée en trois) ou un peu moins de tours doubles (pâte pliée en quatre). Pour avoir 730 couches de détrempes séparées par 729 couches de beurre... J'ai raccourci l'explication, n'hésitez pas à aller consulter la fiche technique !

Grosso modo, une pâte feuilletée se fait avec deux "trucs" : une pâte avec de la farine, du beurre, du sel, de l'eau et du vinaigre d'un côté, du beurre de l'autre.
Dans le feuilletage simple, on emprisonne le beurre dans la pâte puis on plie.
Dans le feuilletage inversé, on emprisonne la pâte dans le beurre et on plie. Et dans ce cas, le beurre est mélangé à de la farine.

J'ai donc préparé mes deux pâtes, que l'on appelle détrempe et beurre manié (vous remarquez qu'en une semaine, mon vocabulaire s'est enrichi !).
Comme j'avais beaucoup de beurre, j'ai fait beaucoup de pâte et en ai congelé une bonne partie.



Pour la 1ère détrempe j'ai utilisé :
- 1 kg de farine (même pas besoin de peser !)
- 20 g de sel
- 480 g d'eau froide
- 20 g de vinaigre de cidre (car toujours pas de vinaigre blanc)
- 350 g de beurre (de tourage, même si je crois que pour cette détrempe on peut prendre du beurre doux habituel).




Pour le beurre manié :
- 1 kg de beurre (héhé !)
- 300 g de farine.

Je crois que l'idéal c'est de mélanger la détrempe d'une part et le beurre manié d'autre part, à la main.
Mais avec la quantité de beurre que j'avais et le fait que ce beurre de tourage est plus dur, j'ai fait appel à mon robot... qui fatigue beaucoup moins vite que moi.



Une fois qu'il a bien travaillé, j'obtiens ça :

A gauche, la détrempe, à droite le beurre manié
Je les ai fait reposer 30 mn au frigo (mais on peut les laisser plus longtemps, ce n'est pas un souci, puis les ai sorties et étalées, de manière à ce que le beurre manié soit trois fois plus grand que la détrempe. On voit encore bien les morceaux de beurre, je crois que c'est normal de les voir un peu (à ce point là je ne sais pas...).
Ensuite j'ai posé la détrempe sur le beurre manié et ai fait le premier tour, un tour simple.

Premier tour simple
J'ai tourné le truc plié d'un quart de tour et ai refait un tour simple : on plie le tiers du haut et ramène le tiers du bas sur les deux couches préalablement obtenues.
Ensuite, 30 minutes au frigo. Là il faisait plutôt frais, du coup on met au frigo tous les deux tours. Mais s'il fait chaud il est recommandé de laisser au frigo 30 mn pour chaque tour.

Une fois le temps écoulé, j'ai refait deux tours simples, puis 30 minutes au frigo. Là j'en suis à 4 tours.

Pour les deux derniers, j'ai fait un tour simple puis un tour double (qui s'appelle aussi portefeuille), mais un deuxième tour simple ça allait aussi. Mais j'avais un doute sur le nombre de tours que j'avais faits, du coup dans le doute j'en ai fait un peu plus en me disant que ça ne faisait pas de mal. On voit que petit à petit les morceaux de beurre se voient moins. Mais on repère encore les deux détrempes.

Tour double ou tour portefeuille
Ensuite je l'ai fait reposer au frigo, 30 minutes.
Et ça donne ça (après peut-être encore un ou deux tours pour le plaisir) :

A droite, la pâte a été coupée
Pour l'utiliser, j'ai coupé les deux côtés pas nets, j'en ai fait des petits palmiers pour voir comment était le feuilletage.

Ensuite j'ai coupé mon pâton en 6 morceaux, les ai étalés un par un sur du papier sulfurisé et les ai stockés au congelo, dans du film étirable.


Pour faire les palmiers, j'ai graissé mes plaques de cuisson et les ai saupoudrées de sucre. Puis ai enroulé ma pâte étalée en partant de chaque côté pour avoir deux boudins qui se rencontrent au milieu. Et je coupe des morceaux de ce double boudin que je pose (en les espaçant pas mal) sur la plaque. Puis je les saupoudre encore de sucre.
J'enfourne dans un four préchauffé à 200° (th 7) pour 10-12 minutes, jusqu'à ce que les palmiers soient bien dorés.

Tadaa !

jeudi 17 janvier 2013

Juste en passant... #1

Encore une nouvelle rubrique, Wow !
C'est une rubrique facile à alimenter, avec des photos des enfants qu'on a oubliées, parce qu'ils ont grandi... et qu'ils n'arrêtent pas !

Pour ce numéro 1, ce sera Suz à 1 an à peu près.



mercredi 16 janvier 2013

Mousse au chocolat de Philippe Conticini


Ceux qui traînent chez moi le savent, j'ai quelques bouquins de cuisine. Dont quelques pavés de pâtisserie.
Pour le déjeuner dominical de samedi chez mes beaux-parents, j'ai testé une mousse au chocolat, tirée du livre Sensations de Philippe Conticini. Comme il le précise, ce n'est pas sa recette mais celle de sa maman.
Et bien elle était bonne ! La mousse.
C'est très rapide à faire, une mousse au chocolat, et avec des petits biscuits c'est un bon moment assuré. Des petits palmiers par exemple ;)
Voilà la recette, légèrement modifiée car le chocolat que j'ai à ma disposition est moins fort en cacao que celui recommandé, et donc plus sucré. 



Ingrédients :
- 200 g de chocolat noir 
- 80 g de beurre
- 2 jaunes d'oeufs (40 g)
- 8 blancs d'oeufs (240 g)
- 35 g de sucre (initialement c'est 50 g de sucre avec du chocolat à 70 % de cacao. Comme je n'ai que du 58 % j'ai diminué la quantité de sucre).


Les blancs d'oeufs en neige
Dans un grand saladier, versez le sucre sur les blancs d'oeufs puis montez ces derniers en neige, de façon à ce qu'ils soient bien mousseux mais pas trop fermes.

Le chocolat fondu
Faites fondre le beurre et le chocolat ensemble au bain marie. Lorsque le mélange est tiède, versez en trois fois les trois quarts de ce mélange sur les jaunes d'oeufs préalablement  disposés au fond d'un saladier.
Mélangez bien puis ajoutez deux cuillerées à soupe de blancs en neige pour détendre le chocolat, c'est-à-dire le rendre bien homogène.
Battez le tout au fouet de façon énergique puis ajoutez le dernier quart de chocolat fondu.

La finition
Incorporez alors délicatement le reste des blancs en neige, en trois fois, dans le chocolat, puis à l'aider d'une cuillère en bois ou d'une maryse (spatule souple), remuez l'ensemble doucement.
Versez la mousse dans un saladier ou dans des ramequins, que vous mettrez au frais pendant au moins 3 heures.

Et voilà !


 
 

mardi 15 janvier 2013

Menus de la semaine du 21 au 27 janvier

Après un petit arrêt de travail, je reprends le chemin de la mère de famille qui cumule les journées : le boulot, les enfants, la maison, la pâtisserie et... les séries. Ah et j'oubliais, la femme de son mari.
Bref, je reprends le boulot et je vais très clairement avoir moins de temps pour faire les choses.
Du coup à nouvelle année, bonnes résolutions, j'ai décidé de mettre en place des menus pour la semaine. Cela me permettra j'espère de gagner du temps, de moins me tracasser avec la question quotidienne "qu'est-ce que je vais préparer comme dîner ce soir ?", et de faire des économies.
En effet, l'idée est, dans l'ordre, de regarder ce qu'il y a dans le congélo-cellier-frigo (pour éviter de se retrouver à jeter des choses périmées), de concevoir les menus, de faire les courses adéquates (Ed, marché, charcuterie...), de préparer 2-3 trucs à l'avance.
Pour info, chez nous, le lundi les enfants sont pris en charge par un baby-sitter (trop top, je vous le recommande mais en fait non car je veux le garder pour moi...), les mardis et jeudis je suis d'astreinte (je pars du boulot à 17h30 pétantes et suis à la maison avec tout le monde vers 18h45), le mercredi je ne travaille pas (et le mercredi c'est pizza-flammekueche), le vendredi c'est bien souvent ma maman qui s'occupe des enfants.
Ma semaine de test sera la prochaine, celle qui commence le lundi 21 janvier.
Je vous propose mes menus car je me dis que je ne suis pas la seule à faire face à cette question quotidienne, pas la seule à cumuler. En revanche, ne vous attendez pas à des plats incroyables, autant je peux passer du temps pour faire de la pâtisserie, autant pour les repas familiaux je ne mets pas la barre très haut. Notamment parce que j'ai peu de temps le soir, et parce que j'ai trois enfants qui n'ont pas les même goûts. Dans la mesure où il y a 90% de chances pour que l'un d'entre eux râle... je fais simple.
Ah oui, une autre info : nous récupérons tous les mercredis un panier d'amap (association pour le maintien de l'agriculture paysanne), que nous ne connaissons pas à l'avance. Du coup les légumes utilisés sont ceux-là.
Et encore une info : quand je parle de menus je suis un peu menteuse ! Je prévois un plat par jour, pas un menu. C'est en général un plat unique avec éventuellement une salade. Pour le dessert, les enfants mangent en général yaourt ou fromage et/ou compote ou fruit.

Je vous avoue que là j'ai eu du mal, la machine se rodera sûrement mais le démarrage est difficile même si je n'ai pas inventé l'eau froide. Ou chaude. Enfin je n'ai pas inventé grand chose.
Et j'ai laissé un repas sans rien parce qu'il y a souvent un imprévu, un repas improvisé avec des copains, un poisson qui fait de l'oeil au marché, un poulet rôti qui fait envie de par sa simplicité et sa peau croustillante...
Mais bon, je me lance, je vous soumets, et si ça vous dit de partager vos menus dans les commentaires, ça permettra d'enrichir ceux des semaines à venir !

Allons-y !

M E N U S

LUNDI (sur une suggestion de mon cher et tendre mari)
Jambon - purée - soupe

note : le week-end en hiver on fait toujours une soupe, le samedi ou le dimanche, avec les légumes du panier. S'il en reste on la mange le lundi.

MARDI
Encornets à la sauce tomate - riz

J'émince des oignons que je fais blondir dans un poêle chaude, j'ajoute la sauce tomate avec des herbes. Quand elle a un peu épaissi je fais cuire dedans les encornets préalablement décongelés.


MERCREDI
Pizza - flammekueche (parce que Suz n'aime pas la flammekueche et Léo n'aime pas la pizza. Gus aime - et mange - les deux).
Salade (chou émincé ou salade verte ou carottes rapées, en fonction de la saison et du panier)

JEUDI
Filet de poulet - champignons - haricots verts
Tout vient du congelo (le poulet du marché, les champignons et haricots de picard).
Je fais cuire le poulet à feu vif pour le colorer des deux côtés puis à feu très doux jusqu'à ce qu'il soit cuit, ça évite de le dessécher.
Je fais revenir les champignons dans une poêle avec un peu d'huile. Et je cuis les haricots à l'eau ou à la vapeur.


VENDREDI
Plat tout fait du commerce, comme le risotto au poulet et aux champignons de Marie par exemple.
Fait partie du processus de vidage du congelo.


SAMEDI
Midi : sushis du petit resto chinois d'à côté, pour faire plaisir à Léo

Soir : rien de prévu - il y aura peut-être des restes à manger...

DIMANCHE
Midi : pâtes carbonara avec la recette du BCC (clic) de préférence, parce que c'est meilleur que la recette de Jean-Kévin... Enfin, selon moi.

Soir : soupe de légumes en fonction de l'arrivage + fromage


COURSES
MARCHE
- bon jambon
- encornets (ou surgelés)
- 2 ou 3 morceaux de bon fromage (parce que quittes à avaler des calories, autant avoir aussi du plaisir)
- blanc de poulet  

SUPERMARCHE
- pulpe de tomate en conserve

- pizza (tout comme la ligne dessous on peut la faire c'est mieux. Mais ça ne m'arrive pas souvent...)
- flammekueche
Si vous les faites "maison", ajouter dans les courses lardons, crème fraiche, sauce tomate aux herbes, mozzarella, jambon.
Et pour la pâte, on se simplifie la tâche, on fait la même pour les deux, non ?
500 g de farine, un sachet de levure de boulangerie express, une bonne cuillère à café de sel, 250gr d’eau tiède et deux bonnes cuillères à soupe d’huile ; recette piquée à ciloubidouille (clic), ce qui me fait penser qu'on peut aussi suivre son idée de boules de pizza et faire des boules de flammekueche...
- lardons (pour les carbo et peut-être pour la flammekueche)


PICARD
- haricots verts
- mélange de champignons
- encornets    

Et à avoir sous le coude à la maison :
- des bouillons (légumes, huile d'olive-herbes etc... pour aromatiser les soupes simplement),
- de l'ail et des oignons
- du riz parfumé (en vente en sac de 5 kg dans toutes les épiceries orientales)   
- de la farine, du sucre, de la fleur de sel, du beurre, de l'huile d'olive, des oeufs...

Et c'est sûr, j'oublie des choses, mais je m'améliorerai avec le temps et vos commentaires éventuels !  

CHOSES A FAIRE POUR GAGNER DU TEMPS
DIMANCHE
- éplucher les patates pour la purée du lendemain et les couper en petits morceaux pour que la cuisson soit rapide.

LUNDI
- sortir les encornets s'ils sont surgelés

MERCREDI
- dans l'aprem, faire la pâte à pizza pour le soir (sauf si on achète les trucs tout faits !)
- le soir, sortir les filets de poulet du congelo, ainsi que les champignons et les haricots
 
  

lundi 14 janvier 2013

Première pâte feuilletée

Ça y est, j'ai fabriqué hier ma première pâte feuilletée, en suivant la recette du feuilletage inversé du livre rose de Christophe Felder.

Comme d'habitude, j'ai démarré bille en tête et n'ai pas attendu d'avoir tout ce qu'il faut, à savoir du beurre de tourage, de la farine T45 et du vinaigre de vin blanc.
J'ai remplacé le beurre de tourage par du beurre de base, la farine T45 par de la farine T55 (de base) et le vinaigre de vin blanc par du vinaigre de cidre (le plus clair que j'avais !).
Et dans l'ensemble cette expérience nouvelle s'est bien passée.

A 10h, j'avais mes deux détrempes (la première, appelée pâte avec farine+fleur de sel+beurre+eau+vinaigre, la seconde, appelée beurre farine avec beurre+farine) au frigo.
A midi j'ai enveloppé la détrempe dans le beurre farine et ai fait mon premier pliage portefeuille.
A 14h, quart de tour à droite et second pliage portefeuille.
Deux heures plus tard, dernier pliage et zou, la pâte est prête à utiliser.


Dans la vraie vie, le dernier pliage a eu lieu le soir vers 19h et la pâte a été utilisée le lendemain matin. Mon objectif était de faire une galette des rois pour le dimanche mais j'avais envie de tester ma pâte pour voir si elle levait ou pas.
Du coup j'ai fait des petits palmiers pour le déjeuner dominical du samedi chez mes beaux-parents, accompagnant la mousse au chocolat de mon prochain article (attention, teasing !).
Cela m'a donné l'occasion d'être fière, car ils étaient bien jolis mes palmiers, et bien bons.

Les palmiers avant la cuisson

N'étant pas une experte de la pâte feuilleté, je ne sais pas à quel point elle était réussie. En tout cas elle n'était pas ratée dans la mesure où à la cuisson j'ai obtenu un feuilletage.
La prochaine fois, je la ferai avec du beurre de tourage, celui qui est recommandé, et que ma copine Steph m'a achetée chez métro. Et comme j'en ai 2 kg j'ai de quoi faire...






Les palmiers sortis du four
Et dimanche j'ai fait une galette des rois, à la frangipane. C'est à dire un  mélange de crème pâtissière et de crème d'amandes. J'ai lu quelque part (sur le site mylittlerecettes.com) que c'était même de la crème d'amandes à laquelle on ajoute 50 % de crème pâtissière.
Je suis partie d'une recette de l'atelier des chefs pour la crème pâtissière (que j'ai multipliée par 1,5 car je faisais une grande galette et dans laquelle j'ai remplacé la farine par de la maizena) et en cours de route j'ai bifurqué vers une recette plus basique du référentiel CAP.

Ça nous donne, pour ma recette bricolo mais qui a reçu des éloges :
Crème pâtissière 
- 3 oeufs
- 90 g de sucre semoule
- 45 g de maïzena
- 37,5 cl de lait demi-écrémé

Porter le lait à ébullition. Blanchir les oeufs entiers les le sucre, puis ajouter la maïzena et le lait bouillant. Remettre le tout dans la casserole et cuire à feu doux sans cesser de tourner avec un fouet jusqu'à ce que le mélange épaississe.
Verser ensuite la crème dans un plat, couvrir avec du film alimentaire au contact (contre la crème pour éviter qu'elle ne croute) et la laisser refroidir.

Crème d'amandes
- 150 g de beurre pommade (mou mais pas fondu)
- 150 g de sucre semoule
- 150 g d'oeufs entiers (3 oeufs)
- 150 g de poudre d'amandes

Mélanger le beurre et le sucre avec une spatule, ajouter la poudre d'amandes puis les oeufs. Bien mélanger.

Ajouter à ce mélange 300 g de crème pâtissière refroidie, bien mélanger au fouet.
Mettre dans une poche (avec ou sans douille, peu importe).

J'avais deux morceaux de pâte feuilletée déjà étalés. Je les ai superposés et les ai coupés à la même taille. En rectangle, n'ayant pas le compas dans l'oeil...
Ensuite j'ai posé une deux deux pates sur une plaque allant au four (toujours avec le papier sulfurisé sur lequel je l'avais conservée) et l'ai piquée avec une fourchette. J'ai disposé la frangipane dessus (en laissant de la place au bord pour pouvoir coller l'autre partie) en veillant à ce que ce soit homogène. J'ai fait des boudins collés les uns aux autres.
Ensuite j'ai posé dessus la deuxième pâte feuilletée , ai appuyé sur les bords (qui n'étaient pas assez larges d'un côté) et ai fait des petits traits avec le côté non coupant d'une lame de couteau.
J'ai fait des étoiles sur le dessus mais elles sont parties à la cuisson...
Ensuite dorure avec un oeuf entier battu, en deux fois comme je l'ai lu quelque part (mais là je ne sais pas où). Une première couche, 15 mn au frigo puis une deuxième couche.
J'ai enfourné ma galette dans un four préchauffé à 200 ° pendant 25-30 mn.

Bon appétit bien sûr !
On voit bien qu'on ne voit pas les étoiles, et que la frangipane s'est un peu échappée...
Des photos du bouquin rose, pour vous donner envie
de vous le faire offrir, de l'emprunter à la bibli
ou encore de le commander chez votre libraire...


mercredi 9 janvier 2013

J'ai testé pour vous... #1

Yay ! Une nouvelle rubrique ! Dans laquelle je m'improvise critique culinaire (parce que gastronomique, je n'oserais pas, je ne mange pas suffisamment au restaurant, encore moins dans des restos gastronomiques).

Le premier numéro de cette nouvelle rubrique est consacré à Ma cocotte.
Philippe Starck, le plus mégalo des designers (opinion très personnelle, bien sûr), a ouvert un restaurant à Saint-Ouen, début octobre. Il ne l'a pas ouvert tout seul, mais avec le couple de restaurateurs du restaurant Bon à Paris, dont j'ai oublié le nom. Et ce n'est pas lui qui cuisine, non plus ! Mais c'est lui la star...

Tous les magazines (encore que je n'ai pas vérifié dans Playboy ou AutoMoto...) se sont fendus d'un article dessus, plutôt élogieux dans l'ensemble.
Forcément, j'ai eu envie de tester, en partie parce que Gus et moi avons suivi le chantier attentivement, en passant devant tous les jours pour aller à l'école. Mais aussi par curiosité, par envie de voir en vrai.
Alors j'y suis allée, plusieurs fois, afin d'être en mesure de vous proposer un rapport documenté !
J'y suis allée une fois pour dîner en amoureux, une fois pour boire un coup en amoureux aussi, une fois en famille et une fois avec un couple d'amis.


Pour ce qui est de la déco il y a plein de choses chouettes, Starck a joué sur le côté dépareillé des couverts, des verres, des sièges etc, pour rappeler les puces. Encore que tout  a l'air bien neuf.
Dans l'ensemble c'est joli et agréable, les toilettes valent le détour, il parait que c'est souvent le cas dans les resto ou hôtels décorés par Starck. Au 1er étage il y a une autre salle ainsi qu'un salon, très chouette ce dernier pour boire un verre.
J'aime aussi les tapis en carreaux de ciment, très présents.

A gauche, les tapis en carreaux de ciment, au milieu, le détail d'un mur, à droite les toilettes, carrelées du sol au plafond.

Le salon du 1er étage, assez cosy.

J'aime aussi, je crois, les tableaux-congelo même s'ils sont tres bizarres. Je m'explique : à gauche de l'entree on trouve deux tableaux qui représentent des personnes qui ont l'air enfermées dans un congelo vitré. Il y a une femme et un jeune homme, pas mal androgyne. Ils ont attiré notre attention dès notre première visite mais c'est seulement la dernière fois que nous avons realise qu'ils bougent ! C'est assez déstabilisant ça fait un peu non-assistance à personne en danger...  Encore plus quand on prend des photos !



J'aime bien les jeux de mots autour du nom du lieu, présents dans les assiettes, sur le carton de l'addition, sur les tags du rideau de fer des cuisines à l'extérieur, sur le site internet.
Gus, une fois que je lui avais annoncé qu'on irait déjeuner à ma cocotte pour l'anniversaire de ma mère, me demandait régulièrement si on allait aujourd'hui à ma poulette ! Il a complètement pigé le truc !

Un autre truc, qui me fascine, c'est la cuisine ouverte. Je n'ai pas encore eu l'occasion de déjeuner face à la cuisine, mais je ferai ça la prochaine fois. C'est comme un dîner-spectacle, du coup c'est un peu dommage de le faire avec des amis, je risque de ne pas trop participer à la conversation.









La fameuse assiette à partager,
avec le saucisson version 1.0, bon quoi !
Passons au contenu de l'assiette. La carte est à la fois simple et travaillée.
Elle propose des entrées à partager, une bonne idée je trouve. Nous avons pris à chaque fois la même chose, la terrine maison avec des rondelles de saucisson et du pain grillé. Rien à redire sur la terrine, en revanche, le saucisson était bien meilleur les premières fois. J'ai l'impression que le fournisseur a changé entre novembre et décembre et ce n'est pas un bien. Un détail qui a son importance : nous avons pris à chaque fois la même entrée à partager parce que c'est celle qui est la plus abordable (si l'on met de côté les radis...). Tout est globalement cher, plus cher en tout cas que ce que je souhaiterais payer. C'est le cas pour les entrées mais aussi pour les plats. Les desserts sont moins prohibitifs je trouve, mais pas très inventifs.








Pour ce qui est des plats, j'ai goûté le fish & chips, que j'ai beaucoup aimé. La fois suivante, j'ai pris le saumon snacké, servi avec une sauce béarnaise (bonne) et des haricots verts. Le saumon snacké était bon, comme un saumon grillé d'un seul côté. Rien de très cuisiné, tout tient dans la qualité de la matière première. Et les haricots verts étaient très huileux, trop pour moi.
La dernière fois, j'ai pris un tartare de boeuf. Et là, énorme déception ! Déjà que le saucisson était sans intérêt ce soir là, le tartare était haché à la machine (et très trop finement), préparé, on aurait dit un blédichef (et ce n'est pas gentil pour Nestlé). Sans intérêt, vraiment.






Je n'ai jamais pris de dessert, parce que je suis au régime tout le temps mais aussi parce que rien ne me tentait particulièrement (parce que même au régime, j'ai mangé des frites, comme quoi je peux faire des écarts... surtout des écarts !). Ni la mousse au chocolat, ni le riz au lait, ni la boule de glace... Hug a goûté la tarte tatin et était satisfait. 

Quand nous y sommes allés avec les enfants, ils étaient contents mais sans plus.

Le service est agréable, il y a beaucoup de serveurs, ça roule et en même temps on ne nous fait pas sentir qu'il est temps de partir.

Pour info, la carte d'ouverture


 


En conclusion, le cadre est agréable, la nourriture est plus ou moins intéressante (ça dépend des plats) et globalement trop chère.
Malgré tout nous y avons passé de bons moments à chaque fois. Comme quoi une bonne compagnie peut plus que compenser un tartare raté !

mercredi 2 janvier 2013

Carpaccio de Saint-Jacques


Pour le réveillon du 31, les blinis étaient la partie hyper technique de la soirée, c'est pour dire comme j'ai cuisiné !
Ah si je raconte un peu n'importe quoi, j'avais préparé un foie gras la veille. Mais à part ça, zéro cuisine ou presque.
J'avais envie d'essayer un carpaccio de saint-jacques, et comme j'en avais au congélo (des fraiches achetées la semaine précédente puis congelées après ouverture car trop nombreuses... c'est ça d'acheter les coquilles chez l'ami métro, c'est 12 kgs ou rien), je me suis lancées.
J'ai fait dégeler les coquilles (une dizaine) dans un bol de lait au frigo.
Après 3 heures elles n'étaient pas complètement dégelées mais j'ai pu les séparer. Je les ai coupées en fines lamelles que j'ai déposées en rosace sur une assiette à dessert.
Je les ai arrosées du jus d'un demi-citron vert (merci Steph !), d'un filet d'huile d'olive, et ai parsemé de l'herbe de fenouil dessus (que j'avais au congélo suite à la distribution de fenouils à grosses tiges pleines d'herbe à l'amap), ainsi que du poivre du moulin et de la fleur de sel.
J'ai couvert avec du film et ai entreposé au frigo jusqu'à la dégustation.


mardi 1 janvier 2013

Blinis maison (pour quand on n'en trouve plus à monop le 31 décembre à 18h30...)


Comme l'indique le titre de l'article, nous avons fait des blinis hier soir, contraints et forcés par notre manque d'anticipation et la ruée sur les blinis au monop de chez nous.
Certes, comme vous voyez sur la photo, ils sont bien moins ronds que ceux que l'on trouve sous plastique, mais ils ont été engloutis tout pareil.
A la réflexion, c'est peut-être moi qui étais ronde quand je les ai faits... ceci entraînant cela...

C'est simple à faire, il faut juste laisser reposer la pâte, 4 heures dans la recette trouvée sur marmiton, 3/4 d'heure chez nous, et ils gonflent déjà très bien. Je vous indique comment nous avons fait et vous trouverez la recette de départ en cliquant sur "marmiton" plus haut.

Ingrédients (pour un nombre de blinis comme sur la photo d'en haut) :
- 150 g de farine
- 2 oeufs
- 10 g de levure chimique
- 20 cl de lait
- une pincée de sel.

Faire un puits avec la farine et déposer au milieu le sel, la levure et les jaunes d'oeuf.
Ajouter le lait et mélanger vigoureusement.

Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement.

Laisser reposer autant que possible (hé hé on retrouve ma précision légendaire !).

Faire chauffer un poêle avec de l'huile de tournesol (je mets l'huilet et j'enlève le surplus avec du sopalin que je garde car il resservira par la suite). Quand elle est bien chaude mettre 4 à 5 cuillers de pâte espacées pour qu'elles ne se rejoignent pas, retourner les blinis ainsi formés avant que le dessus ne soit sec (sinon ce sera trop cuit dessous et secos dedans - oui, secos est un terme culinaire tout ce qu'il y a de plus académique). Quand ils ont l'air cuits, les mettre de côté sur une assiette (ou dans du papier d'alu pour les garder au chaud), réutiliser le sopalin pour huiler la poêle et recommencer jusqu'à épuisement de la pâte.

Et voilà !