mercredi 25 septembre 2013

Menus de la semaine

A l'initiative d'Hug, nous avons repris les menus de la semaine. Pour moins jeter, toujours, et pour moins se casser la tête le soir en rentrant. Ça fait toujours un peu d'énergie supplémentaire pour faire les devoirs, batailler pour la douche, arbitrer les disputes etc.
Notre idée aussi c'est de mieux manger, pas dans une optique régime (car les enfants ne sont pas au régime et même si je devrais, je n'y suis pas non plus) mais on voudrait limiter la quantité de plats tout faits par exemple.

Depuis la rentrée, je fais moi-même la soupe préférée des enfants, la soupe à la tomate. Je ne m'embête vraiment pas : je prends une petite brique de coulis de tomate (ou de purée), une boîte de concentré de tomate, j'ajoute de l'eau, un bouillon cube et zou. En fin de cuisson je mets quelques vermicelles et c'est fini. Ça prend à peine plus de temps qu'une soupe toute faite ou une soupe en sachet (ce que je faisais avant...) et on maîtrise un peu mieux ce qu'on mange.



mardi 17 septembre 2013

Pains au lait



Il y a 10 jours j'ai voulu faire des brioches. Et comme la pâte ne levait pas comme je voulais je n'ai pas lâché l'affaire, j'en ai fait trois fois en deux jours.
J'ai fini par réussir à faire gonfler les brioches mais j'étais pas mal gonflée aussi... au figuré... encore que... ça a fait 48 brioches... Heureusement je n'ai pas tout mangé (pour l'instant je trouve des testeurs assez facilement) mais il faut bien que je goûte ma production !

Du coup, pour varier les plaisirs, je me suis misé aux pains au lait, qui ont l'avantage d'être beaucoup moins riches en beurre et en œufs.
Et ce n'est pas très compliqué, il faut juste avoir du temps car la pâte doit reposer plusieurs heures.

Il vous faut les ingrédients suivants :
500 g de farine (T55 ou gruau ou moitié T45, moitié T55)
100 g d’oeufs (2 oeufs environ)
220 ml de lait demi-écrémé
50 g de sucre
6 g de sel
20 g de levure boulangère fraîche (ou 8g de levure boulangère déshydratée mais je n'ai pas encore testé)
100 g de beurre doux mou

Je trouve la farine de gruau aux moulins de Versailles (en fait j'y envoie Hug...), sinon mon petit doigt m'a dit qu'il y en a à Auchan (marque gruaudor). Mais vous pouvez faire avec moitié T45 et moitié T55, on trouve les deux chez Dia.

Pour ce qui est de la levure fraîche, le boulanger peut vous en vendre s'il est gentil, sinon j'en trouve dans les épiceries turques (au frigo), à côté de chez moi ça coûte 30 cents.

Avec tous ces ingrédients, que fait-on ?
Tout d'abord, on s'équipe d'un robot, c'est plus facile. Moi j'ai la rolls, le kitchen aid, parce que j'ai eu 40 ans. Si vous n'avez pas encore 40 ans, faites avec ce que vous avez, avec les mains si nécessaire, mais c'est un peu long.

1) Diluez la levure dans le lait tiédi.
2) Dans le bol du robot, mettez la farine, le sel, le sucre, les oeufs et enfin la levure dans le lait.
3) Mélangez (avec le crochet si vous avez un robot pâtissier) jusqu'à ce que la pâte se décolle des bords. Ça peut prendre 5-8 mn, voire plus.
4) Ajoutez le beurre mou, et pétrissez, toujours avec le robot, jusqu'à ce que la pâte se décolle. C'est assez long aussi.
5) Lorsque la pâte est prête, mettez là dans un bol en inox et recouvrez la d'un film étirable. Vous pouvez la laisser à température ambiante pendant 1h30-2h. Ou laissez là à côté du radiateur (allumé !) ou du four allumé pendant une bonne demi-heure. Ou dans le four avec la fonction étuve si vous l'avez (27-30° max).
6) Prenez le pâton et enlevez le gaz (on dit dégazer).
7) Mettez le au frigo dans le même récipient pendant 1h à 1h30 ou plus longtemps, ce n'est pas un problème. Souvent je laisse toute la nuit et je façonne le matin.
8) Quand la pâte est levée, dégazer une nouvelle fois.
9) Couper votre pâte en plusieurs morceaux, en principe les parts font 60 grammes, avec les proportions indiquées vous en obtenez 16. Donnez leur la forme que vous voulez (navettes, boudins, boules). Vous pouvez aussi les agrémenter de pépites en chocolat, pralines etc...
10) Dorez les avec un œuf entier battu dans lequel vous incorporez deux cuillers à café d'eau.
11) Mettez les sur une place recouverte de papier sulfurisé ou d'une feuille silicone et laissez les pointer à température ambiante (ou dans l'étuve si vous avez) pendant 30 mn. Pas plus au risque d'avoir un goût de levure à la dégustation.

12)  Avant d'enfourner, dorez une seconde fois. Attention, conservez bien le jaune d’œuf au frigo et pas plus de 24h.
13) Enfournez dans un four préchauffé à 180°C pour 15-20 mn en fonction de votre four.

Et voilà !!


lundi 16 septembre 2013

Mot de Gus #14

Je pose à Gus des questions des Incollables, que sa grand-mère lui a offertes.
- "Comment s'appelle le petit de la biche ?"
- "Le bûcheron ?"

Moi je trouve ça dur comme question en fin de grande section quand même... Mais j'ai bien aimé sa réponse. On reste dans la forêt !

vendredi 6 septembre 2013

Nouvelles pâtissières

Certains d'entre vous le savent peut-être, je voudrais préparer et passer le CAP pâtissier. En 2014 si possible...
Pour ce faire, j'ai demandé un CIF, congé individuel de formation à mon employeur qui me l'a accordé, et ai demandé un financement au Fongecif, qui peut prendre en charge tout ou partie des frais de formation et une partie du salaire que l'on ne reçoit pas pendant notre absence.
Je n'ai pas encore la réponse du Fongecif, elle arrivera fin septembre au plus tard.
Parmi les démarches à effectuer, j'oublie la principale : trouver un organisme de formation !
L'année dernière, j'avais déjà commencé, j'avais postulé auprès de l'école Ferrandi mais ma candidature n'avait pas été retenue.
Cette année je n'ai pas mis tous mes œufs dans le même panier, j'ai postulé auprès de trois écoles différentes : Ferrandi, encore, mais aussi au Greta de Paris (le Greta étant le dispositif de l'éducation nationale pour la formation continue) et à l'EBP, l'école de boulangerie pâtisserie de Paris.
Grâce à une amie d'amie, j'ai fait la connaissance de Benoît Castel, ancien chef de la pâtisserie de la grande épicerie du Bon Marché et lui ai parlé de mon intérêt pour la pâtisserie. C'est lui qui m'a parlé de l'EBP comme étant un bon organisme de formation.
Du coup j'ai postulé. Et l'EBP demandant d'avoir fait un stage d'observation, Benoît Castel a eu la gentillesse de m'accueillir pendant 3 jours dans sa pâtisserie.
Bon je m'égare... mais pas tout à fait !
Pour chaque organisme de formation, il faut remplir un dossier de candidature dans lequel doit se trouver une lettre de motivation. C'est ça le plus gros morceau à chaque fois ! Enfin... quand elle est faite pour un organisme, il ne faut pas grand chose pour qu'elle soit valable pour un autre.
Pour Ferrandi, on obtient le dossier d'inscription à l'issue d'une réunion d'information (on s'y inscrit sur leur site internet). Pendant cette réunion, on nous informe sur les différentes formations, bien sûr, et on passe un petit test, leur permettant de voir ce qu'on connaît du domaine. Il y a 5 questions en tout je crois. La première année je m'en suis mieux sortie que la deuxième je crois.
Après avoir renvoyé le dossier, si on n'est pas complètement à côté de la plaque, on est reçu en entretien.
Et à Ferrandi c'est là le gros morceau, il faudrait venir avec un business plan, ce que je n'avais pas. Résultat des courses, ils m'ont mise sur liste d'attente.
 Pour le Greta c'était beaucoup plus cool. Après l'envoi du dossier j'ai été reçue en entretien. Mais auparavant, j'ai passé un test. Beaucoup plus long cette fois-ci, avec des questions sur mes connaissances en pâtisserie, sur ma personnalité, mon parcours, mon projet etc. Il y avait également une épreuve de dessin.
Ensuite seulement, l'entretien, avec une dame très gentille, qui m'a dit rapidement que j'étais acceptée.
Enfin c'est à l'EBP que j'ai été reçue... la dernière car ma fiche avait été égarée, et ça ne m'arrive pas souvent de passer en dernier, avec un nom commençant par la lettre A ! Là aussi par une dame plutôt sympathique, et l'entretien s'est bien passé. J'ai reçu quelques semaines plus tard un courrier m'annonçant que ma candidature était retenue. Yay !
A la réception de ce courrier je savais déjà que j'étais sur liste d'attente à Ferrandi et ça me chagrinait, car c'était mon premier choix.
Ensuite il m'a fallu choisir entre le Greta et l'EBP et j'ai choisi la dernière pour sa notoriété.
Du coup j'ai monté mon dossier pour le Fongecif, en annonçant à mon agence d'urbanisme d'employeur que je voulais préparer un CAP pâtissier... Mais ça s'est bien passé !
Le plus dur ensuite a été (encore !) la rédaction de la lettre de motivation, pour le dossier de financement. Je l'ai rédigée, fait relire à des proches, modifiée, fait relire, modifiée... jusqu'à ce que n'en puisse plus ! Il ne fallait pas qu'elle soit trop longue, mais il fallait que j'y mette quand même pas mal de choses, sur ma motivation, mon projet, mon parcours etc...
Et le 10 juillet, j'ai déposé mon dossier. Enfin, après un parcours qui avait démarré le 15 novembre avec la réunion d'information de Ferrandi !
Là je suis dans la dernière ligne droite, j'attends la réponse du Fongecif.
Mais ce dernier ayant des critères de priorité très clairs, je sais que ce n'est pas gagné du tout. Certes je présente un projet de reconversion et j'ai 40 ans, mais mes diplômes et ma situation professionnelle me font passer derrière des personnes moins bien loties que moi, ce qui est normal je trouve, dans la mesure où la cagnotte n'est pas illimitée.
Donc j'attends. C'est un peu dur, et en même temps maintenant je peux parler librement au boulot de la place que prend la pâtisserie dans ma vie. J'apporte des brioches et autres nougats à mes collègues pour avoir un retour, pour ne pas tout manger moi-même aussi !

Le bonus de tout ce parcours, c'est que j'ai rencontré des copains : Juliette le jour de l'entretien au Greta, Cédric à la réunion d'information de Ferrandi et Alex sur un forum puis en vrai lors de l'entretien à l'EBP.
Finalement, Juliette a commencé sa formation cette semaine à Ferrandi, Alex a eu un financement pour préparer le CAP au Ceproc, Cedric n'a pas encore bouclé son dossier de financement et moi... ben moi j'attends !

dimanche 1 septembre 2013

Mot de Gus... euh non, de Suz

Ce matin, pendant que je passais le peigne à poux dans ses cheveux (oui, encore !), Suz a entrepris de lire les emballages de tous les produits de la salle de bain.
Arrivée au dentifrice, j'entends : "protège l'e-mail des dents"... Quelle geek ! C'est bien ma fille...