dimanche 12 janvier 2014

Plus qu'une semaine...

Au bout de 5 semaines de stage, j'accuse le coup. Depuis lundi, je suis de retour à la boulpat´. J'ai l'impression d'être plus efficace, mais je fais toujours les mêmes choses et, je me rends compte, pas grand chose qui soit lié au programme du CAP. Les quiches, petits pains garnis de reblochon, salade de fruits, c'est sûr, ça ne tombera pas !
Bon... en galette j'ai vu 2-3 trucs mais n'ai pas vraiment fait de feuilletage (juste un peu à la fabrique à gâteaux). Je ne fais pas les 10 ou 20 litres de crème pâtissière quotidiens (mais je n'en serais pas capable !) ni la pâte à chou, encore moins le pochage de cette dernière. Je ne glace pas les éclairs, ne prépare pas d'entremets...
Cette semaine a été bien difficile, grosse baisse de moral mercredi, c'est nouveau pour moi de me lever sans envie d'aller travailler... Enfin me lever avec la flemme oui je connais, mais ne pas avoir envie du tout, ne rien envisager de chouette dans ma journée de travail je ne connaissais pas jusqu'ici. D'ailleurs j'arrive encore à trouver les petites choses qui me plaisent, comme faire les petits pains, avoir la main dans la pâte. Mais le réveil à 5h est difficile et la motivation n'est plus là. Je me retrouve à faire la même chose tous les jours, j'ai sûrement progressé en épluchage de pommes mais bon... J'ai demandé au patron de passer du temps avec le tourier pour faire du feuilletage, foncer des tartes etc. Il a accepté mais depuis rien n'a changé. J'espère que la semaine prochaine ce sera possible. 
Il n'y a rien de dramatique, je crois juste que je suis fatiguée. J'ai enchaîné 7 jours de travail, ce qui est nouveau pour moi, et même si les journées à la boulpat´ ne durent que 7 ou 8 heures, elles sont assez intenses. Et comme je le disais dans un post précédent, je me sens seule là-bas. Les mecs et moi on n'est pas sur la même planète, on ne se comprend pas. Parfois je fais des blagues, mais ils ne les comprennent pas. Juste parce qu'on n'a pas les mêmes codes.
Du coup quand je suis là-bas je ne suis pas tout à fait moi. Je suis gentille, j'essaie de m'intégrer mais je n'y arrive pas trop. Du coup je suis assez silencieuse, un peu dans ma bulle. Je crois qu'ils sont globalement contents de ma façon de travailler mais ils ne le disent pas vraiment. Juste l'autre jour, j'ai voulu acheter une galette et la patronne me l'a offerte. Ça me gênait un peu, je lui ai dit que je ne comptais pas qu'elle me l'offre et elle m'a dit : "ca me fait plaisir, vous travaillez bien, c'est normal". 
Ça m'a fait du bien, je me raccroche à ça mais c'est assez maigre. Le principe là-bas c'est de ne dire, ou alors seulement quand ça ne va pas. Quand ça va, rien n'est dit. 
Et justement chez Bogato ou à la fabrique à gâteaux, les filles disent quand c'est bien. Ce n'est pas tout le temps, elles ne sont pas dithyrambiques mais ça existe et c'est très appréciable, notamment quand on est en formation.
Plus qu'une semaine et je retourne à l'école, avec les copines. Ça va être chouette même si je pense que le rythme va s'accélérer et qu'on va avoir davantage d'évaluations et ça, ça me stresse toujours. Mais je vais pouvoir à nouveau partager, rigoler, faire des pendus pendant les cours assomants avec ma copine Macha et ça c'est trop cool !
Je retrouverai les boulangères le matin au starbucks avant d'aller en cours, je déjeunerai avec les copines au monop : soupe à 2,50€ et les mangues déjà toutes coupées (oui, j'ai quelques habitudes !). Le jeudi parfois on va à Factory & co pour les burgers. J'ai hâte de retrouver cette routine, les pauses clope (cappuccino de la machine pour moi), les profs et bien sur les copines.
Et puis on va sûrement commencer la viennoiserie, et comme je n'en ai pas fait du tout pendant mes stages j'ai hâte !

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